by Sarah Roarockit | Apr 5, 2014 | News/events
Nous somme fiers de mettre en avant les projets et créations que des personnes mettent en place autour de nous, en utilisant le système Thin Air Press de Roarockit.
Aujourd’hui, nous avons eu le plaisir de poser quelques questions à Simon Cuingnet, un passionné des sports de glisses de toutes sortes et co-fondateur d’un formidable projet : 114 Boards. Voilà ce qu’il nous a dit.
Simon de 114 Boards
Salut Simon, peux tu nous faire une petite présentation de toi : tu as quel age, tu viens d’où…etc. ?
Salut je m’appelle Simon, je suis l’un des co-fondateurs du 114 Boards, j’ai 31 ans et j’habite à Lille. J’ai toujours été passionné par les sports de glisse, fan de skate, bmx, surf, tout ce qui est praticable en générale que ce soit sur le béton ou sur l’eau.
Donc les sports extrêmes en générales ?
Oui et principalement ceux ne nécessitant pas l’utilisation de moteurs.
Es-tu shaper à la base ?
Pas du tout, je travail dans le sport. Je suis entraîneur de football américain. En faite, j’ai toujours été passionné par comment les boards pouvaient être fabriquées, pourquoi il y a un concave, un nose, un tail…etc. C’est après avoir touché une planche de surf que je me suis lancé dans l’expérience de faire tout moi même.
C’est à partir de là que tu as commencé à utiliser le système Roarockit ?
J’avais entendu parler de Roarockit Canada. Le seul problème c’était les frais à l’importation. Je ne pouvait pas vraiment me le permettre. Avec mon associé/pote Greg on a commencé a « bidouiller » plusieurs systèmes pour faire des skates et des longboards, qui n’ont jamais vraiment fonctionné. On cherchait à fabriquer quelque chose nous même que l’on pouvait rider par la suite.
Tu es donc le co-fondateur de 114 Boards, dis nous en un peu plus ?
114 c’est l’histoire d’une coloc sur Lille, où j’ai rencontré mes meilleurs amis avec qui je partage tous les meilleurs moments de ma vie. Je me suis approprié ce chiffre du fait des grosses soirées mémorables qu’on a passé dans cette coloc. On avait plus ou moins pensé à monter une marque de t-shirts, mais qui est tombé à l’eau et de là en est venu l’idée du recyclage de decks.
J’ai rencontré mon associé Greg (Grégoire Fischer), grâce au football américain, qui était passionné autant que moi par les sports de glisse, quels qu’ils soient.
En tout cas le projet final c’est de recycler des decks, essayer d’en faire des nouvelles, du matériel qui plaît.
Deck à recycler
Tu récupères donc des boards usagés, que tu modifies et re-shape ?
Exactement, on essaie de redonner une seconde vie aux boards, que ce soit pour l’eau ou le béton.
On essaie de récupérer des boards en demandant au gens, s’ils ont des planches qui traînent dans leurs garages, qu’elles soient cassés ou pas. On fait également d’autres choses, comme des bijoux, des décapsuleurs ,des dessous de verres, des planches à découper etc… .
L’intérêt c’est de pouvoir proposer des boards recyclés mais qui paraissent comme étant neuves.
Si on s’aperçoit que la board est réutilisable, si le nose ou le tail est usés, on va essayer de la reshaper, leur donner une forme originale.
La plupart du temps, on leurs remets des touches de colle, de résine en fonction de la gravité des blessures. On les remets toutes sous-vide avec le système Roarockit pour être sûr que tout sois bien collé et ensuite on reshape tout à la main, on rabote, en essayant de leurs donner une nouvelle forme. Puis on ajoute un logo, graver ou peint . On collabore principalement avec trois artistes, mais on est également ouvert à toutes propositions. Dès fois, on a même pas envie de rouler avec les planches tellement elles sont classes.
Et vous en faites autres choses que des planches ?
Oui, tout à fait nous faisons des bagues (en taille 20, 18 et 14) et des décapsuleurs entre autres avec la récup’ de boards. On a un autre projet en cours, mais on n’est pas les seuls sur ce créneau, c’est de faire des objets utilisables tout les jours dans la maison mais fait en skates recyclés.
Bagues en skates recyclés
La base de 114 c’est vraiment de remettre sur les routes ces skates en fin de vie ou d’en faire des objets que l’on peux utiliser dans la vie de tous les jours. C’est toujours une planche qui a une histoire, quelqu’un la ridé avant, peu importe le niveau et on veut juste redonner une vie à ces boards.
Tu skates un peu toi même du coup ?
J’ai skaté pendant plusieurs années puis malheureusement je me suis vite rendu compte que mon niveau n ‘était pas terrible.
En street ou en Longboard?
Au début j’ai commencé par du street, après j’avoue que j’ai malheureusement pas persévéré. J’ai toujours kiffé en fait !!! Juste le fait de pouvoir me déplacer avec une planche , sans forcément avoir besoin de me faire chier avec le metro, les voitures etc c’est le top Puis, au fur et mesure du temps je me suis mis un peu plus mis au longboard, dancing, cruising, freeride.
Donc à la cool quoi ?
-Ouai à la cool (rires)
Tu es donc prof de football américain, tu es BE ?
J’ai un diplôme d’état oui.
Roarockit, tu en avais entendu parler comment ?
Quand je voulais shaper mes propres boards, avant de me mettre à recycler des planches, j’ai cherché sur le net, des forums, j’ai regardé les divers systèmes de pressage. Quand tu tapes « presse fait maison » il n’y a pas 20 mille solutions, sois ce sont des presses à 5000€ pièce ou rien du tout. C’est donc en fouillant sur le net que je suis tomber sur une vidéo de comment faire sa board sois même, sur le blog du ministry of wood, et ça a été le « coup de foudre » (rires).
Thin Air Press de Roarockit
Pour récupérer tes boards usagers, tu te débrouilles comment ?
Je t’avoue c’est un peu galère. Au début c’est cool, tu vas proposer au gens de récupérer leurs boards cassés, et puis tu te retrouves vite embêté car les gens les vendent quand même souvent à plus ou moins 50€. Au final j’accepte mais je me retrouve vite bloqué parce que sa fait beaucoup de frais. Donc je demande aux équipes que je coach, aux gars que je connais, quand je croise un rider dans la rue, je discute avec lui, je lui pose la question, je lui explique le projet, et je vois s’il n’a pas un extra.
Au rider je leur demande de penser à moi si ils pètent leur planches. Il y a justement un bon groupe dans le Nord Pas de Calais qui devrait nous filer un petit stock.
-D’ailleurs n’hésitez pas si vous souhaitez vous débarrasser de vos vieilles boards peut importe l’année, l’état, même si c’est une planche chinoise, n’hésitez pas à nous contacter, envoyer un mail.–
Comment tu vois l’évolution de 114 boards par la suite ?
Je ne vends rien pour l’instant ( mais très bientôt disponible !! l ‘ensemble de nos produits seront disponible à l’achat à partir du 21 avril 2014), mais le but serait de récupérer des cruisers, des skates et les revendre à des prix cassés. Quand je vois les petits qui veulent se mettre au skate, c’est vite 80€ une planche. Il y a moins cher bien-sur mais si tu veux commencer avec du bon matos, c’est le minimum.
Nous on propose aux gens qui veulent s’amuser et cruiser avec un planchon de qualité mais sans se ruiner !
114 boards c’est donc pas pour faire du fric ?
Non pas du tout, on pourrait peut-être monter une asso en rapport avec le recyclage du bois. Pour l’instant ça a moins de six mois, ça viens de se lancer. L’avenir nous ouvre ses bras on verra bien !
Mots de la fin, des remerciements ?
Je voudrais remercier tous les gens qui ont pû me connaître au 114 , dans la coloc à Lille. Ils se reconnaîtront, il y en a beaucoup à citer. Je voudrais remercier, Greg (mon associé) Damien, Romain, Jo et Alex, sans qui rien n’aurait été possible. Ma petite famille, ma petite femme Sarah et Snoth.
Et n’hésitez pas à me contacter si vous avez des boards.
114 Board Facebook : https://www.facebook.com/114boards?fref=ts
Simon Cuingnet : https://www.facebook.com/simon.cuingnet?fref=ts
Vous voulez rencontrer 114 boards : Ils exposent à la nuit de l’archi en Avril, à Tournai en Belgique.
by Sarah Roarockit | Sep 8, 2013 | News/events
There doesn’t seem to be a better way of starting off this European blog of Roarockit Skateboard, other than having the pleasure to introduce a board builder from Madrid.
Andrés De Marco approached board building some two years ago after months of acquiring knowledge from articles, tutorials and forum threads everywhere.
“I started long boarding late in life, unfortunately, some 2 years ago (at 37). Almost immediately I got interested in building decks, even tho’ I’ve never considered myself gifted for handwork (much the contrary).”
Funnily enough, his first build was with the Roarockit technology and materials, ordered all the way from Canada, so we asked him how he had come across it and what he thought of it.
“I first read about Roarockit at Silverfish Longboarding forums. When approaching my first build it was the logical choice, even tho’ it was going to be expensive (they only delivered material from Canada back then)”.
“First of all it helped me succeed in building something to be proud of with my hands, quite a task for me, believe me. I still remember the first 2 veneers I pressed for my first deck. I was amazed. That deck was poorly designed but it still stands abuse nowadays, and the tools proved essential in allowing me to both evolve my work and get a deeper knowledge of what I’m doing and how to achieve it”.
So where has board building taken him?
We always love to hear what builders are up to, so we asked and this is what he said.
“Altho’ I sell some boards here and there I don’t do this for a living. So I can put an accent in doing stuff I’m happy with and can stand behind. I even stopped offering dropthrus because I wasn’t happy with the routing (some nasty breakage incidents included). Will only resume once (and if) I perfect both my methods and tools so I have something consistent to offer. There’s no dishonour in being honest and telling you to go look elsewhere if I can’t do it right. I’m mostly lazy so I want things to be easy, consistent, clean and straightforward, no messy procedures.”
Roarockit EU: What are your future projects?
Andrés: “I’m venturing into some hybrid layup paths (BB+maple, BB+glass+maple) and some more “techy” kind of builds (tub drops, pockets). I see myself as an artisan wannabe, so far an apprentice I’m definitely not into the boutique kind of market, I aim to offer simple decent decks in different materials and flex choices at a reasonable price. I’m a great fan of AmWood and Drang. Their “standard line + choices” approach at affordable prices makes great sense to me. I try to systematize and optimize my work to achieve such a kind of result (but at an insignificant scale). That’s my utopia nowadays, I really think a fair price for a longboard deck shouldn’t go beyond, say, 150€, I see no reason for asking more (unless you have to feed a huge marketing department).”
Roarockit EU: What makes your boards so unique?
Andrés: “I don’t know really. They’re imperfect so, in a way, that’s unique I guess. Truth be told, I don’t know of any builder here in Spain that you can talk to directly (or meet skating the city), exchange ideas about what you want, and get it for 100 or 120€. But then again, I can’t compare myself to anything remotely serious, this is just me, in my 12m2 workshop (where I melt in summers and freeze in winters), simply having fun with some wood.”
Andrés has made a number of fabulous boards which you can find on his website at http://www.godblesslongboards.com/
Be sure to check them out!